Acoustic Regulations

Les tests qui déterminent la réduction acoustique des portes San.Co sont effectuées dans des laboratoires agréés.

Les essais sont réalisés secondo EN ISO 140-3 et EN ISO 717-1 Rw pour obtenir la classification ou selon la norme ASTM fonctionnelle 90 pour obtenir la classification STC.

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Les essais sont réalisés secondo EN ISO 140-3 et EN ISO 717-1 Rw pour obtenir la classification ou selon la norme ASTM fonctionnelle 90 pour obtenir la classification STC.

Les tests qui déterminent la réduction acoustique des portes San.Co sont effectuées dans des laboratoires agréés.

Les essais sont réalisés secondo EN ISO 140-3 et EN ISO 717-1 Rw pour obtenir la classification ou selon la norme ASTM fonctionnelle 90 pour obtenir la classification STC.

GLOSSAIRE ACOUSTIQUE

Exposant, indice.

Nombres, lettres ou signes diacritiques placés en haut à droite (exposant) ou en bas à gauche (indice) des symboles des grandeurs acoustiques qu’ils accompagnent tout en modifiant leur signification. Écrits en caractères plus petits que le symbole qu’ils accompagnent, ils sont utilisés pour identifier les modalités de mesure et d’expression auxquelles se rapporte la grandeur.

Exemple : les symboles du pouvoir d’isolement acoustique (par voie aérienne) R, Rw et Rw suivants correspondent respectivement à :
R= pouvoir d’isolement acoustique d’un élément séparateur, indique la différence de niveau sonore que l’élément est en mesure de maintenir entre un milieu émetteur et un milieu récepteur dans des conditions de laboratoire contrôlées (sans transmissions latérales)
Rw= l’ajout de l’indice « w » signifie qu’il s’agit de l’indice d’évaluation du pouvoir d’isolement acoustique de l’élément séparateur mesuré en laboratoire ou obtenu par calcul (sans transmissions latérales) qui exprime la valeur en décibels de la courbe de référence à 500 Hz après le déplacement de la courbe selon la méthode spécifiée par la norme ISO 717,
Rw= l’ajout de l’apostrophe en exposant du symbole signifie que l’indice d’évaluation se réfère à la mesure in situ de cette grandeur et comprend donc les transmissions latérales. Il est défini dans ce cas précis comme l’indice d’évaluation du pouvoir d’isolation acoustique apparent.

 

Absorption acoustique.

Il s’agit du rapport entre l’énergie acoustique absorbée par une surface et l’énergie incidente ; une surface lisse et rigide réfléchit intégralement le son qui la rencontre et, dans les salles de grandes dimensions, un écho se forme tandis qu’une surface poreuse et absorbante atténue la réflexion du bruit à l’intérieur d’un local en réduisant le temps de réverbération.

 

Calcul prévisionnel.

Évaluation appréciable à travers les rapports normalisés de l’UNI, à travers des logiciels, des essais de laboratoire, des contrôles in situ. Elle est élaborée pour la recherche d’une estimation correcte des performances d’isolement acoustique des parois de construction qui seront, par la suite, mesurées sur site.

 

Compressibilité.

Caractéristique d’un matériau se déformant de manière élastique en conservant ses épaisseurs et ses caractéristiques mécaniques d’origine.

Cette valeur peut être estimée par des essais de laboratoire conformément aux indications figurant dans la norme UNI 12431.

 

Correction acoustique.

Intervention d’évaluation, analyse et résolution de problèmes liés à une perception des sons non uniforme (problème propre aux salles de conférence ou de cinéma) résultant de géométries incorrectes ou d’un mauvais choix de matériaux de revêtement. La résolution de ce problème garantit par la suite une perception extrêmement fidèle des émissions sonores au sein du local traité.

 

Décibel.

Unité de mesure du niveau sonore, le décibel est le logarithme du rapport entre la pression mesurée et la pression minimale de 0,00002 Pa, qui correspond au seuil minimal d’audibilité considéré comme point de référence. Le décibel est une unité mathématique utilisée en physique pour exprimer également d’autres grandeurs dont le champ de variabilité est très étendu. Ce système de mesure ne permet cependant pas d’évaluer de façon linéaire la somme ou la différence de deux sons. Si nous sommes manifestement en mesure de savoir qu’une corde de 10 m mesure le double d’une corde de 5 m, pour le niveau sonore mesuré en décibels, cela n’est plus possible, étant donné qu’il ne s’agit pas d’une mesure linéaire comme le mètre, mais d’une échelle logarithmique. Il en ressort que deux sons émis simultanément par deux sources adjacentes et égales, telles que deux machines à laver qui produisent chacune un bruit de 60 dB, ne résultent pas en un niveau sonore de 120 dB, mais de « seulement » 63 dB. En utilisant comme unité de mesure l’échelle logarithmique des décibels, le doublement de la pression sonore généré par les deux machines à laver correspond à une augmentation de « seulement » 3 dB.
À l’inverse, il faut comprendre qu’un isolement engendrant une diminution de 3 dB n’est pas peu de chose, car il entraîne une réduction de moitié de l’intensité sonore, comme si l’une des deux machines à laver avait été éteinte ! Une autre « curiosité » du décibel réside dans le fait que si les deux machines à laver en question émettent chacune un bruit qui diffère de plus de 10 dB, le son qui en résulte est celui de la plus bruyante. Si l’une produit un bruit de 50 dB et l’autre de 60 dB, le niveau sonore total sera de 60 dB.

 

Dodécaèdre.

Source sonore omnidirectionnelle pour la mesure de l’isolement acoustique des bruits aériens.

 

DPCM.

Décret du président du Conseil des ministres italien.

 

Sonomètre.

Instrument de mesure du niveau de pression sonore comprenant un microphone capable de traduire l’énergie de la vibration acoustique en signal électrique qui, lorsqu’il est convenablement amplifié, exprime le niveau du bruit en décibels linéaires dB ou dB L. Le signal est filtré et corrigé par des filtres appropriés qui reproduisent les « courbes isosoniques » de l’oreille humaine. Trois types sont utilisés pour les différentes intensités sonores :

  • A, celui qui imite la sensibilité de l’oreille pour les niveaux compris entre 0 et 55 dB
  • B, pour les niveaux compris entre 55 et 85 dB
  • C, pour les niveaux supérieurs à 85 dB.

Il existe également un quatrième type, le D. Celui-ci est utilisé pour évaluer la gêne occasionnée par le bruit des avions. Le niveau mesuré par le sonomètre équipé de filtres n’est donc plus exprimé en dB L mais respectivement en dB(A), en dB(B) et en dB(C), appelés décibels pondérés. Autrement dit, ils tiennent compte de la sensibilité de l’oreille humaine, comme si le sonomètre avait été remplacé par l’oreille pour mesurer le son. Le DPCM du 5/12/1997 stipule que les dB linéaires, à savoir le sonomètre sans filtres de pondération, doivent être utilisés pour mesurer la performance d’isolement acoustique d’une cloison de séparation, d’une façade ou d’un plancher, tandis que les dB(A) doivent servir à évaluer la gêne occasionnée par les installations.

 

Amortisseur sonore.

Élément réduisant les vibrations provoquées par la transmission sonore.

 

Indice dévaluation (des performances isolantes des parois).

Les exigences d’isolement acoustique imposées par le DPCM du 5/12/1997 pour les éléments de construction sont des indices d’évaluation. Ils sont déterminés par calcul conformément à la norme UNI EN ISO 717 parties 1 et 2:1997, aussi bien pour l’isolement aux bruits aériens (717-1) que pour la protection contre le bruit de choc (717-2) des immeubles et des éléments de construction, dans le but de convertir les résultats des mesures de l’isolement acoustique réalisées en fonction de la fréquence par bandes de tiers d’octave ou bandes d’octave (reportées sur un graphique appelé courbe expérimentale) en un indice d’évaluation, s’exprimant en décibels seulement, qui résume la performance insonorisante de la structure de l’élément de construction et qui permet une comparaison rapide et efficace des performances des différents éléments.
Afin de déterminer l’indice, la norme a fixé les valeurs de référence en dB pour chaque bande de fréquences qui, une fois reportées sur le graphique décibels/fréquences, tracent une courbe de référence (courbe limite) ayant la forme d’une ligne divisée en trois tronçons, qui est ensuite déplacée parallèlement à elle-même sur le graphique de la courbe expérimentale jusqu’à ce que l’écart entre les valeurs mesurées et les valeurs de référence ne soient plus dans les limites fixées par la norme. À ce stade, une seule et unique courbe de référence est identifiée, représentant la performance d’isolement acoustique de l’élément dont la valeur en dB à 500 Hz en constitue l’indice.

 

Nuisance acoustique.

Exposition à des niveaux de bruit nuisibles à l’appareil auditif (niveaux très élevés pendant de courtes périodes, niveaux élevés pendant de longues périodes), résultant de différents types de sources sonores (trafic routier 70 dB, machines 100-105 dB ou autres).

 

Isolement acoustique normalisé des façades (indice)

D2m,nTw. isolement acoustique des façades aux bruits aériens, générés à l’extérieur de l’immeuble, exprimé en dB linéaires sous forme d’indice de celui-ci. Lorsqu’il porte le symbole D2m,nTw il représente la différence de niveau sonore, mesurée in situ, que la façade est en mesure de déterminer entre le milieu extérieur où a été placée une source sonore et un compartiment interne délimité par la façade elle-même. Si le son produit par le haut-parleur utilisé pour l’essai est couvert par le bruit présent dans le milieu extérieur, la source sonore du mesurage in situ sera constituée du bruit du trafic qui prévaut. Le DPCM du 5/12/1997 a fixé les valeurs minimales de D2m,nTw pour l’isolement des façades

 

Isolement acoustique des éléments horizontaux et verticaux des bâtiments.

Réduit la transmission du bruit aérien et de choc entre des environnements séparés par un élément (murs et planchers) de construction.

 

Niveau de bruit de choc de planchers. Ln.

  • Ln,w normalisé (indice). Isolement des bruits de choc entre environnements mesuré sur un sol fini, pourvu d’un revêtement et d’une isolation, exprimé sous forme d’indice en dB linéaires. Il représente le bruit, transmis par voie directe et par voie latérale, qui se mesure dans l’environnement récepteur du bruit (également situé à proximité au même niveau), tandis que sur le plancher supérieur est mise en marche la machine à chocs qui le percute. Le DPCM du 5/12/1997 a fixé les valeurs maximales de L’n,w pour les planchers de séparation entre unités d’immeuble distinctes.
    Ln,w,eq: équivalent normalisé (indice) : niveau des bruits de choc, transmis seulement par voie directe, par un sol nu, dépourvu de revêtement et de chape flottante sur le matériau élastique. Il est exprimé sous forme d’indice en dB linéaires et est mesuré en laboratoire ou obtenu par calcul, dans les conditions d’essai susmentionnées.
    • ∆Lw: atténuation du niveau des bruits de choc (indice) : exprimé sous forme d’indice en dB linéaires, caractéristique d’une chape flottante de poids défini et du type de matériau élastique considéré, il est mesuré en laboratoire ou obtenu par calcul en connaissance de la rigidité dynamique du matériau élastique. Il représente le gain d’isolement supplémentaire apporté au plancher nu par la chape flottante.

 

Matériaux absorbants.

Matériaux poreux ou fibreux utilisés pour le revêtement des surfaces de murs et de plafonds des salles de réception ou de spectacle en mesure d’absorber une onde sonore à leur surface en vue de la correction acoustique des salles en question. Certains matériaux absorbants sont également utilisés en guise de remplissage des doubles parois ou des faux plafonds afin d’améliorer l’isolement acoustique. Ce sont des matériaux de consistance fibreuse ou poreuse qui induisent une perte d’énergie dissipée par friction (chaleur) à l’émission sonore, grâce à leur résistance au passage de l’air (r = résistance à l’écoulement de l’air selon la densité du matériau).

 

Mesurage en laboratoire.

Procédé de mesurage instrumental de l’isolement acoustique des éléments horizontaux et verticaux et du bruit des installations réalisé en laboratoire, conformément aux méthodes d’essai normalisées, dont les résultats sont utilisés pour prévoir la conception de l’isolement des immeubles en conformité avec les méthodes de calcul normalisées.

 

Mesurage in situ.

Procédé de mesurage instrumental de l’isolement acoustique des éléments horizontaux et verticaux et du bruit des installations réalisé dans l’immeuble en vue du contrôle des exigences acoustiques, conformément aux méthodes d’essai normalisées établies par le DPCM du 5/12/1997

 

 

Indice : voir « Exposant, indice ».

 

Perception auditive.

L’oreille humaine transforme les variations de pression de l’air en des perceptions auditives qui ne dépendent pas seulement de la pression, mais également de la fréquence à laquelle surviennent les variations de pression atmosphérique. Tandis que le microphone de l’instrument de mesure du niveau sonore mesure exactement la pression sonore à n’importe quelle fréquence, l’oreille est un outil imparfait qui perçoit les sons ayant une fréquence comprise entre 20 et 15 000 Hz, avec une sensibilité plus élevée dans la plage de fréquences comprises entre 500 et 5 000 Hz. Dans la « zone de sensibilité », l’oreille est plus sensible aux sons à haute fréquence que ceux à basse fréquence et, par exemple, il perçoit de manière identique un son de 35 dB émis à une fréquence de 4 000 Hz et un son de 90 dB émis à une fréquence de 20 Hz. La différence de sensibilité de l’oreille aux différentes fréquences peut être représentée sur le graphique intensité/fréquences, défini comme audiogramme normal, par des courbes d’égale sensibilité (isosensibilité) dites « courbes d’isosonie » avec des différences plus importantes pour les sons de faible intensité qui finissent par s’annuler pour les sons d’intensité supérieure à 85 dB. À 1 000 Hz, une fréquence à laquelle l’oreille est très sensible, le niveau sonore physiologique perçu par l’oreille sur les courbes d’isosonie coïncide parfaitement avec le niveau physique mesurable avec l’instrument.

Pour cette même raison, l’oreille a un « seuil d’audibilité » du son qui varie avec la fréquence de ce dernier et elle est, par exemple, capable d’entendre un son de 8 dB émis à 250 Hz, mais ne peut entendre un son de 50 dB émis à 31 Hz. Dans le secteur de la construction également, lors de la conception ou de l’appréciation de l’isolement acoustique d’un mur ou d’un plancher, on prend en compte la manière dont l’oreille humaine perçoit le son. L’oreille n’est pas en mesure de supporter des sons dont l’intensité est supérieure à un niveau de 120 dB, appelé « seuil de la douleur », car ils provoquent des sensations douloureuses.

 

Pouvoir disolement acoustique (indice) :

Rw et Rw. Performance d’isolement acoustique d’un élément de construction (murs et planchers) aux bruits aériens, générés à l’intérieur de l’immeuble, exprimé en dB linéaires sous forme d’indice de celui-ci. Lorsqu’il porte le symbole Rw, il représente la différence de niveau du bruit que l’élément est en mesure de déterminer en laboratoire entre le local où est généré le bruit et le local de réception, tous deux séparés l’un de l’autre, lorsque le bruit se propage uniquement par transmission directe à travers l’élément. En revanche, lorsqu’il porte le symbole R’w, il représente l’isolement acoustique par voie aérienne entre environnements séparés par l’élément en question, c’est-à-dire la différence de niveau du bruit que l’élément de construction est en mesure de déterminer in situ entre le local où est généré le bruit et le local de réception lorsque le bruit le traverse aussi bien par voie directe que par voie latérale à travers les éléments adjacents. La relation Rw≥R’w reste valable, puisque la transmission latérale du bruit réduit la performance d’isolement acoustique de l’élément lorsque celui-ci est monté in situ. Le DPCM du 5/12/1997 a fixé les valeurs minimales de R’w pour les éléments de séparation entre unités d’immeuble distinctes.

 

Exigences acoustiques passives des immeubles.

Titre du DPCM du 5/12/97 ; décret d’application de la loi-cadre sur la pollution sonore no 447 de 1995 qui indique les niveaux maximaux du bruit des installations fonctionnant en continu et en discontinu et du bruit de choc des planchers. Il établit également les propriétés isolantes minimales du mur de façade et des éléments de séparation entre deux unités d’immeuble distinctes, mesurées in situ, dans le cadre de tous les immeubles prévus dans le tableau A de l’annexe A du décret.

 

Résonance.

Phénomène selon lequel, dans des conditions particulières, l’amplitude des vibrations d’un matériau ou d’un système soumis à des forces périodiques affiche des valeurs particulièrement élevées, indiquant une réduction des capacités d’isolement acoustique.

 

Bruit aérien.

Bruit qui est généré dans l’air et qui se propage à travers la variation de la pression de l’air (par exemple, bruits créés par les conversations, la télévision ou la radio). Dans le domaine de la construction, on fait la distinction entre les bruits provenant de l’extérieur (bruits créés par le trafic routier, etc.) contre lesquels il convient d’isoler la façade de l’immeuble, et les bruits générés par les activités exercées à l’intérieur de l’immeuble (radio, télévision, conversations des résidents, etc.) contre lesquels il convient d’isoler les éléments verticaux et horizontaux séparant les différentes unités de l’immeuble.

 

Bruit de piétinement, dimpact, de choc.

D’une manière générale, ces termes désignent les bruits d’impact, c’est-à-dire les bruits générés à l’intérieur de l’immeuble par un choc d’origine mécanique d’un élément de construction qui est transmis directement par les vibrations des éléments de structure de l’immeuble (par exemple, les coups de marteau pour fixer un clou dans le mur, le traînement des chaises ou des meubles sur le sol). La source la plus courante est représentée par le piétinement sur le plancher. Au sens strict, ces termes désignent également le bruit de choc généré par la « machine à chocs ».

 

Bruit de fond.

Le niveau et le spectre sonores présents normalement dans un environnement intérieur ou extérieur caractérisent, d’un point de vue acoustique, tant la zone considérée que les différentes activités humaines et se définissent comme « bruit de fond ». Le niveau sonore provoqué par le trafic routier est élevé et est typique des centres urbains. Ce même niveau sonore est présent dans certains milieux industriels considérés comme bruyants, tandis qu’une zone rurale est définie comme silencieuse. La prise en considération du bruit de fond est importante également pour l’isolement acoustique des éléments de construction, notamment dans le cadre de l’isolement de façades au sein d’un environnement au trafic intense ou à proximité d’un aéroport. Le bruit de fond est généralement variable selon les heures de la journée. Le bruit du trafic est en effet réduit pendant la nuit. Le niveau du bruit de fond dissimulera les sons de plus faible intensité qui se produisent simultanément au sein du même environnement. C’est pourquoi pendant la journée nous n’entendons pas le son de la télévision du voisin, mais que ce même son nous gêne la nuit, car le niveau du bruit de fond devient inférieur à celui-ci. Le niveau du bruit de fond est comparable au niveau de l’eau d’un cours d’eau qui, dans les périodes de crue, fait apparaître la surface de l’eau lisse et régulière, tandis que dans les périodes de décrue, les masses du fond du cours d’eau émergent, celles-ci représentant les sources des bruits qui, en revanche, n’ont pas diminué d’intensité. De même, une variation du spectre sonore du bruit de fond peut donner lieu à un son gênant, car l’oreille humaine a la capacité de distinguer qualitativement un son spécifique, de composition différente en matière de fréquence, et ce même s’il présente un niveau quantitativement inférieur. La mesure du bruit de fond est une opération toujours réalisée dans le milieu récepteur/perturbé afin d’évaluer la faisabilité des mesures de l’isolement acoustique des immeubles et de déterminer les corrections à apporter aux niveaux acoustiques mesurés aux différentes fréquences. La mesure de l’isolement de la façade est également effectuée à l’extérieur du milieu émetteur/perturbateur afin d’évaluer s’il convient de l’utiliser ou non en tant que source.

 

Bruit des installations.

Bruit déterminé par le niveau sonore des installations en fonctionnement continu (par exemple, le ventilo-convecteur) et à fonctionnement discontinu (par exemple, les évacuations ou l’ascenseur) dont la perturbation est mesurée en dB(A) et dont les limites, respectivement Laeq et LASmax, ont été fixées par le DPCM du 5/12/1997 en tant que valeurs à mesurer in situ dans le milieu davantage perturbé, bien que différent de celui où le bruit est généré.

 

Système masse-ressort-masse.

Modèle de système physique dans lequel deux masses sont maintenues désaccouplées au moyen d’un ressort placé entre celles-ci. Dans l’isolement acoustique en matière de construction, prenons l’exemple du comportement des doubles parois (les masses) séparées par un intervalle d’air (le ressort), qui peut être rempli ou non d’un matériau absorbant, généralement de type fibreux.

 

Couche élastique.

Il s’agit d’une couche de séparation élastique entre des éléments rigides, dont la caractéristique principale est d’empêcher la transmission des vibrations dans la structure de l’immeuble provoquée par des chocs (par exemple, le piétinement) sur les éléments de l’immeuble en question.

 

Son et bruit.

Sensation de l’organe humain d’audition sollicitée par la variation de la pression de l’air générée par la vibration d’un corps, larynx humain, haut-parleur, tôle métallique, etc. dont les caractéristiques (fréquence et niveau) sont telles qu’elle est audible par l’oreille humaine. Celle-ci se caractérise par le niveau de la pression, mesurée en décibels (dB) et par la fréquence, un nombre par seconde, auxquels se produisent les variations de la pression autour de la pression atmosphérique exprimée en hertz (Hz). L’ensemble des sons dont les caractéristiques font qu’ils sont désagréables à l’oreille humaine est communément défini comme « bruit ». Toutefois, dans le domaine de la construction, il est plus approprié d’utiliser le terme de « son indésirable » : il ne plaît pas à tout le monde d’entendre une symphonie de Beethoven que le voisin écoute à une heure du matin, mais personne ne pourrait définir une symphonie comme un bruit.

 

Temps de réverbération.

Communément appelé « effet écho », il mesure le temps nécessaire pour qu’un signal sonore réduise son énergie de manière considérable. Le contrôle du temps de réverbération est réalisé dans les locaux de grandes dimensions, dans lesquels une durée trop importante empêcherait l’intelligibilité de la parole ou de la musique. La mesure est obligatoire pour les établissements scolaires et les limites à respecter sont fixées dans la circulaire du ministère italien des travaux publics no 3150 du 22/05/1967.

 

Transmission directe.

Parcours principal du bruit à travers l’élément.

 

Transmission latérale.

Propagation indirecte du bruit à travers les connexions rigides des éléments adjacents à l’élément de l’immeuble qui entraîne une diminution du potentiel isolement acoustique prévisible ou prévu pour la transmission directe seulement.

 

Ultrason, infrason.

Sons non audibles par l’homme, car leur fréquence est supérieure ou inférieure à la zone de sensibilité de l’oreille. Les animaux distinguent souvent aussi bien des ultrasons et des infrasons que les humains ne peuvent percevoir et dans certains cas ils sont également capables d’en émettre pour avertir ou s’orienter et pour capturer des proies. Les ultrasons ont une fréquence supérieure à 15 000 Hz, tandis que les infrasons ont une fréquence inférieure à 20 Hz.

 

Vitesse de propagation du son.

Le son ne se propage qu’à travers ce qui est défini comme le « moyen de propagation du son », qui peut être de nature complètement différente : air, eau, métaux, matériaux de construction, etc. En l’absence d’un tel moyen, le son ne peut se propager. Dans le vide, par exemple, on ne détecte aucun son. La vitesse à laquelle le bruit « se déplace » dépend du moyen par lequel il se propage. Dans l’air, la vitesse de propagation est d’environ 340 m/s, dans les matériaux de construction elle peut même atteindre 5 000 m/s (5000 m/s dans l’acier, 3 000 m/s dans les briques, beaucoup moins dans les isolants).

(source: index spa) http://www.isolantiindex.it